En toi la clé
Si dans ta vie tu sens des résistances,
Des désagréments, des douleurs, une surcharge mentale…
Premièrement, lorsqu’on te propose quelque chose
Demande-toi si tu en as vraiment envie.
Le fais-tu pour faire plaisir aux autres ou à toi ?
Le chemin de la reconnexion à «soi m’aime» passe par là.
Dire non c’est se choisir,
Faire plaisir aux autres sans penser à toi ?
Mais où va t-on ? C’est la dégringolade assurée pour s’abandonner !
Si tu n’as plus envie qu’on t’abandonne alors ne t’abandonne pas
Si tu n’as plus envie qu’on te rejette, ne te rejette pas
Si tu n’as plus envie qu’on te trahisse, alors ne te trahis pas
La clé c’est toi !
Se nourrir autrement
Le bruit, la foule, le plein, l’agitation,
Remplissaient auparavant quotidiennement notre intériorité.
Aujourd’hui, ce remplissage vous manque ?
Vous étiez accro ? Vite, vite que je me remplisse !
Et qu’est-ce que ça fait, quand tu ne te remplis pas ?
La nature a horreur du vide,
alors elle trouve toujours un moyen de le combler.
En ce moment, c’est peut-être l’opportunité de «remplir» autrement ?
Par d’autres choses plus fondamentales, plus simples
et qui vous nourrissent
En joie, en sourire, en rire, en émotions, en sensations…
Et cette nouvelle nourriture, tu peux la créer toi-même !
Quel pied !
Du crédit au Coeur
Être constamment à la recherche de l’avis extérieur pour avancer,
pour être aiguillé ?
Non, et double non si cet avis vous communique peur, stress et paralysie.
Vous seul pouvez savoir ce qui est juste pour vous.
Donner tout votre crédit à quelqu’un de l’extérieur de vous sans vous écouter,
Signe votre perdition, votre tiraillement et votre doute permanent.
Ce moment n’est jamais agréable à passer et Pourtant !
Si il y a du crédit à donner dans cette histoire
Et bien c’est à vous-même pour commencer !
Suivez-vous !
instant tendresse
Pour celle ou celui qui a manqué de tendresse plus jeune,
ou qui en manque aujourd’hui.
N’attends pas que les autres comblent ce gouffre,
Personne ne peut réparer cette faille à ta place.
Autrement, tu resteras toujours dans cette posture
d’enfant meurtri et dépendant.
Trouver ce dont tu as envie qui puisse apporter
douceur et volupté.
À l’instant T où j’écris, je suis allongée sur une couverture
douce et velue,
Le soleil veille au-dessus de mon joli minois,
et il me chauffe doucement le corps.
Quelle douceur cette Terre peut aussi apporter parfois.
Je savoure cet instant, et je sais que, cette caresse si délicate
Est disponible autant de fois que j’en ai envie.
Déshabillez-vous !
La vérité est présente chez chaque être en arrivant sur terre.
Éducation, société, croyance(s), conditions
nous éloignent progressivement de notre vérité.
Les individus qui respirent vérité et authenticité
n’ont pas développé quelque chose.
Ils n’ont pas cherché à ajouter ou bonifier quelque chose en eux, ils ont simplement laisser tomber
leurs manteaux mensongers.
Ces manteaux, qui jusqu’alors recouvraient leur lumière.
Au lieu de combler, faire toujours plus et accumuler,
Déshabillez-vous !
Être nu afin d'oser et vous montrer tel que vous êtes.
PATIENCE
Même face à de grandes difficultés
et mes plus grandes peurs,
j’accorde de l’importance à la patience qui,
couplée à de la bienveillance,
fait naître un sentiment d’espérance
et de délivrance.
L'AMOUR DE DEUS*
J'ai pris la mauvaise habitude de rêver et d’idéaliser l’amour,
Ce qui, paradoxalement, m’éloigne de toutes relations amoureuses authentiques.
Ou bien, j'ai préféré me réfugier dans les histoires d'amour
rassurantes, sécurisantes.
Et ces relations ne sont pas l’amour de Deus*,
Mais seulement l'amour d'Un.
Pour vivre et construire l’amour de Deus*,
Il faut être courageux, réaliste, endurant,
Faire des concessions, être patient, prendre sur soi,
Être entier...
Et je n’ai pas encore développé toutes ces facultés.
J’ai avant tout besoin de vivre, de grandir…
J'ai besoin d'apprendre à m'aimer avec Deus*,
Avant d'offrir mon amour de Deus*,
Sans façonner l'autre à ma guise pour ne pas souffrir,
Sans me mentir, sans lui mentir,
Sans l’étouffer, sans le délaisser.
Sans jouer le jeu du chaud ou du froid,
Sans jouer…
Être nu face à l'autre,
Tout en étant fort et vulnérable,
Pour dévoiler et offrir mon coeur de Deus*
LA MAISON, MON FOYER
Plus jeune j’habitais une maison hantée.
Au lieu d’écouter ce que les murs avaient à me dire,
Au moindre bruit et dans la nuit, je pétrifiais ou je prenais la fuite.
Le jour où j’ai tendu l’oreille dans toutes les pièces sombres de la maison,
J’ai perçu des mots à libérer.
À présent, ces maux sont éclairés et ma maison est comme désencombrée.
Dès lors, je peux habiter ces pièces auparavant délaissées et redoutées,
et m’y sentir en toute sécurité.
DÉSAPPRENDRE
Petit à petit, ma maison se vide.
Je vends, je brade, je donne,
Je désencombre, je quitte,
Je lâche, ce que je connais.
Ce que je connais m'a jusqu'alors appris, transmis,
Mais il est maintenant temps de désapprendre.
Désapprendre pour m'ouvrir à l'inconnu,
Désapprendre pour sentir la vie.
Je suis prête,
Prête pour que la vie me surprenne.
LE DERNIER SOUFFLE DU GUERRIER
L’armure sert.
Mais elle serre tellement, que je ne ressens plus
Mon corps, ma chair, et mon sang.
Pensant que l’armure me protège,
Insidieusement, elle ne fait que plonger mon coeur dans le noir.
La porter me transforme en guerrier
Qui se doit d’être attentif et toujours garder l’oeil vif !
Je suis un guerrier redoutable,
Mais exténué après toutes ces années…
Alors, avec mon dernier et ultime souffle,
Je décide d’ôter la maille ;
Soulever cette chape de plomb qui
M’empêche de respirer à plein poumon.
Avec ce dernier effort qui me coûte,
Je redoute de ne pas y arriver,
Mais je préfère me libérer
Plutôt que de continuer aveuglement d’avancer.